lundi 10 janvier 2011

épistolaire

Ce dimanche, jour chômé sur base, j'ai décidé d'avancer dans mes travaux d'écriture, dans le cadre de la petite expérience que je tente avec ceux d'entre vous qui m'ont écrit en papier avant mon départ. Je voulais étudier l'importance du lien avec la vie d'avant l'expédition. Ayant reçu beaucoup de lettres, plus que ce que j'imaginais, je peux en ouvrir une par jour, pendant toute la durée de mon séjour dans le Grand Blanc, et même ouvrir quelques "bonus" en cas de baisse de moral… ou tout simplement d'envie.

Pour le moment, toutes les lettres ont été l'occasion de moments intenses : que ce soit l'ouverture de l'enveloppe, la découverte de l'expéditeur (quand ce n'était pas marqué dessus), et la lecture… A chaque fois, même quand le contenu était sérieux, un peu triste, ou drôle (j'ai eu un kit de survit en milieu froid avec des allumettes !), ça a été l'occasion d'un grand moment d'intimité avec moi-même, une parenthèse dans la vie de base et dans l'expédition.

C'est aussi le témoignage d'une attention, vraisemblablement plus "pensée" que peuvent l'être les mails, et je mesure la difficulté pointée par certains d'entre vous sur la rédaction d'une lettre dont on ne sait pas ni où, ni quand, ni comment, elle sera ouverte.

A chaque fois, comme je l'ai promis, je réponds par une carte postale dessinée qui arrivera bien après moi.

Alors à tous un grand merci… et l'aventure continue !